SAINT-PRIEST-LA-MARCHE
Commune de Saint-Priest-La-Marche
Plus d'infos
Au XVIIè siècle, le Duché de Bourges gagne la bataille l’opposant au Duché de Limoges pour la conquête de Saint-Priest-la-Marche place forte de la religion catholique. On peut supposer que, plus tard, Napoléon dut tenir compte de cette victoire pour rattacher Saint-Priest-la-Marche au département du Cher.
La commune de Saint-Priest-la-Marche dans le canton de Châteaumeillant est située à l’extrémité sud du département du Cher avec celle de Préveranges. Elle est limitrophe des départements de l’Indre et de la Creuse et distante de Bourges de 85 kilomètres. Son sous-sol rocheux constitue l’un des derniers contreforts du Massif Central. Le sol est essentiellement siliceux et un peu argileux.
Saint-Priest, en Boischaut, est en fait une petite commune de la Marche dont elle possède la topographie fortement vallonnée. L’Indre y prend sa source et l’arrose sur deux kilomètres. Le bourg, assez groupé, est à peu près au centre de la commune qui comporte également sept hameaux relativement importants répartis sur l’ensemble du territoire.
ORIGINE
L’ÉGLISE
ORIGINE
La toponymie, Sanctus-Prejectus en 1197 (d’après les archives de l’abbaye des Pierres), Sanctus-Prejectus-de-Marchia en 1292, Saint-Prie-la-Marche au XIVème siècle, renvoie au nom de Praejectus qui fut évêque d’Auvergne au VIIème siècle.
En 1555, l’adjonction de « La-Marche » indique que cette ancienne région géographique et féodale empiétait, pour une petite partie, sur le territoire sud-ouest de l’actuel département du Cher.
La paroisse dépendait de l’abbaye de Déols qui y nommait les Prêtres. Après la suppression de cette abbaye les nominations furent faites par le roi.
L’ÉGLISE
Comme l’agglomération, l’église est peu importante. Elle est formée de deux rectangles. Sa nef est couverte d’un berceau en bois. Le chœur voûté, sur nervures prismatiques en deux travées, est éclairé d’une fenêtre orientale à meneaux trilobés.
Au milieu d’une pierre tombale située dans la nef est sculpté en relief un écusson chargé de trois lions, timbré d’un heaume et surmonté d’une croix grecque. Cette pierre porte la date 1609 L.D.C. Des modifications ont été effectuées dans cet édifice en 1884.
LA COURCELLE
Du Château, situé sur le coteau dominant Saint-Priest au sud, il reste un corps de logis percé de croisées surmontées d’une accolade permettant de dater celles-ci du XVème siècle (peut-être vers son début). Une tourelle à haut toit se dresse à l’angle ouest du bâtiment. En furent propriétaires, Humbert de la Courcelle en 1429, Louis-Gabriel Curaulx en 1717, Louis du Peyroulx en 1786. Quelque temps plus tard, la Courcelle dut appartenir à Monsieur François de Bize de Puysac dont un descendant. Monsieur Lézaud, la posséda ensuite. Ces quelques indications ne suffisent pas pour reconstituer l’histoire du château.
VICHER
Cette ancienne seigneurie appartenait à Durand de Vicher en 1270, à Guillaume de Guilhet, seigneur de Vicher en 1270, à Guillaume de Guilhet, seigneur de Vicher, en 1333-1338, à Raymond Bertrand en 1459, et à Claude Bertrand en 1507-1557. Depuis lors ce fief semble uni à la Tour de Boueix. L’ancienneté de la date de cette union explique qu’aucune découverte de vestiges seigneuriaux n’ait été signalée.
LA VILLE-AUX-MOINES
Ce prieuré de Chezal-Benoit aurait dit-on été fondé par Henri de Seuly, du consentement de Roger de Brosse, seigneur de Sainte-Sévère en 1278 qui avait fondé précédemment cette chapelle sur sa terre de la Pérouse. En 1338, Louis de Brosse, seigneur de Sainte-Sévère fit de nouvelles générosités à ce prieuré.
En 1519, mention est faite de la chapelle alors qu’en 1555 il s’agit du prieuré de Notre-Dame de la Ville-aux-Moines ou prieuré de Notre-Dame de la Courcelle. Ce sanctuaire consacré à la Sainte-Vierge a été détruit.
TRENTANGES
Trentanges en 1230, Santrangüs en 1382, Trentaiges en 1549.
L’abbaye d’Orsan posséda, en ce lieu, une métairie et une chapelle dès le XIIème siècle. Celle-ci a complètement disparu.
Peu de traces antiques ont été signalées à Saint-Priest. En 1889, à la limite des départements de la Creuse et de l’Indre, une boite funéraire de l’époque Gallo-Romaine a cependant été découverte.
Le souterrain-refuge, découvert au Fourneau voici une vingtaine d’années, est d’un type couramment représenté dans cette région. Il n’existe toujours pas d’explications certaines concernant la destination et la datation (peut-être les époques médiévale et moderne) de ces souterrains.
Maire
GIRAUD Jean
Secrétaire de mairie
GILQUIN Sandrine
Nombre d’habitants : 238
Superficie : 2033 ha
Nom des habitants : Saint-Préjetois(e)
Contact
Adresse
Contact
Tel. 02 48 56 48 05
Email. maire.stpriest.18@wanadoo.fr
Horaires d’ouverture
Lundi et mercredi : 9h – 12h15 / 13h – 16h45
Mardi : 9h – 12h15
Adresse
Le Bourg
18370 SAINT-PRIEST-LA-MARCHE