SAINT-PRIEST-LA-MARCHE

Commune de Saint-Priest-La-Marche

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Au XVIIè siècle, le Duché de Bourges gagne la bataille l’opposant au Duché de Limoges pour la conquête de Saint-Priest-la-Marche place forte de la religion catholique. On peut supposer que, plus tard, Napoléon dut tenir compte de cette victoire pour rattacher Saint-Priest-la-Marche au département du Cher.


La commune de Saint-Priest-la-Marche dans le canton de Châteaumeillant est située à l’extrémité sud du département du Cher avec celle de Préveranges. Elle est limitrophe des départements de l’Indre et de la Creuse et distante de Bourges de 85 kilomètres. Son sous-sol rocheux constitue l’un des derniers contreforts du Massif Central. Le sol est essentiellement siliceux et un peu argileux.


Saint-Priest, en Boischaut, est en fait une petite commune de la Marche dont elle possède la topographie fortement vallonnée. L’Indre y prend sa source et l’arrose sur deux kilomètres. Le bourg, assez groupé, est à peu près au centre de la commune qui comporte également sept hameaux relativement importants répartis sur l’ensemble du territoire.

LA COURCELLE 

Du Château, situé sur le coteau dominant Saint-Priest au sud, il reste un corps de logis percé de croisées surmontées d’une accolade permettant de dater celles-ci du XVème siècle (peut-être vers son début). Une tourelle à haut toit se dresse à l’angle ouest du bâtiment. En furent propriétaires, Humbert de la Courcelle en 1429, Louis-Gabriel Curaulx en 1717, Louis du Peyroulx en 1786. Quelque temps plus tard, la Courcelle dut appartenir à Monsieur François de Bize de Puysac dont un descendant. Monsieur Lézaud, la posséda ensuite. Ces quelques indications ne suffisent pas pour reconstituer l’histoire du château.

VICHER 

Cette ancienne seigneurie appartenait à Durand de Vicher en 1270, à Guillaume de Guilhet, seigneur de Vicher en 1270, à Guillaume de Guilhet, seigneur de Vicher, en 1333-1338, à Raymond Bertrand en 1459, et à Claude Bertrand en 1507-1557. Depuis lors ce fief semble uni à la Tour de Boueix. L’ancienneté de la date de cette union explique qu’aucune découverte de vestiges seigneuriaux n’ait été signalée.

LA VILLE-AUX-MOINES 

Ce prieuré de Chezal-Benoit aurait dit-on été fondé par Henri de Seuly, du consentement de Roger de Brosse, seigneur de Sainte-Sévère en 1278 qui avait fondé précédemment cette chapelle sur sa terre de la Pérouse. En 1338, Louis de Brosse, seigneur de Sainte-Sévère fit de nouvelles générosités à ce prieuré.
En 1519, mention est faite de la chapelle alors qu’en 1555 il s’agit du prieuré de Notre-Dame de la Ville-aux-Moines ou prieuré de Notre-Dame de la Courcelle. Ce sanctuaire consacré à la Sainte-Vierge a été détruit.

TRENTANGES

Trentanges en 1230, Santrangüs en 1382, Trentaiges en 1549.
L’abbaye d’Orsan posséda, en ce lieu, une métairie et une chapelle dès le XIIème siècle. Celle-ci a complètement disparu.

Peu de traces antiques ont été signalées à Saint-Priest. En 1889, à la limite des départements de la Creuse et de l’Indre, une boite funéraire de l’époque Gallo-Romaine a cependant été découverte.

Le souterrain-refuge, découvert au Fourneau voici une vingtaine d’années, est d’un type couramment représenté dans cette région. Il n’existe toujours pas d’explications certaines concernant la destination et la datation (peut-être les époques médiévale et moderne) de ces souterrains.

Maire

GIRAUD Jean

Secrétaire de mairie

GILQUIN Sandrine

Nombre d’habitants : 238

Superficie : 2033 ha                                                          

Nom des habitants : Saint-Préjetois(e)

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